Alors que le vélo fait son grand retour dans le quotidien des Français, que se développent de nouveaux marchés autour du cycle et que les politiques publiques de mobilité prennent de plus en plus en compte les intérêts économiques et écologiques de la « Petite Reine », le positionnement des organisations de l’ESS dans cet écosystème (re)naissant doit être souligné et questionné.
En effet, au regard de leur contribution structurante dans le développement de l’apprentissage de la pratique, de la réparation solidaire de vélos, de la relocalisation de la production de cycles en France, du cyclotourisme ou encore de la logistique à vélo, force est de constater que la place que les structures de l’ESS prendront sur la filière donnera à celle-ci un visage singulier et des ambitions bien plus hautes du point de vue de ses impacts écologiques et sociaux.
Leur raison d’être et d’agir se situe dans le développement d’une culture vélo de masse, capable de provoquer des transformations majeures et pérennes dans les pratiques de mobilité des Français. Elles prennent ainsi en charge tout type d’activités essentielles permettant de remplir cet objectif, certaines ne l’étant pas par le secteur privé lucratif en raison leur absence de rentabilité (comme l’éducation, l’auto-réparation ou le plaidoyer). En conséquence, les structures de l’ESS ne font pas que produire des biens et services susceptibles de s’intégrer à un marché du vélo en plein essor. Elles « fabriquent » avant tout des cyclistes et c’est peut-être là leur principale « plus-value ».
En 2050, ce sont près de 100 000 emplois supplémentaires qui sont attendus sur la filière… dont une majorité relèveraient de l’ESS ? Toutes les bonnes raisons de voir cet objectif atteint sont présentées dans la nouvelle note produite par ESS France et Aésio Mutuelle à découvrir sans plus tarder !