Le décret du 26 décembre 2019 a ouvert aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire la possibilité d’accueillir des personnes condamnées à une peine de travail d’intérêt général (TIG) dans plusieurs territoires expérimentaux avant d’être généralisée en 2024. Mais de quoi parle-t-on et comment ça marche ?

Le TIG, c’est quoi ?
Le travail d’intérêt général (TIG) est une peine alternative à la prison, consistant en 20 à 400 heures de travail non rémunéré effectué au sein d’une association, d’une collectivité ou d’une structure de l’ESS, notamment celles agréées ESUS. Les missions sont encadrées par un professionnel et suivies par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) et de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Pour accueillir une personne condamnée à un travail d’intérêt général, votre structure doit disposer d’une mission précise au service de l’intérêt collectif et désigner un tuteur volontaire pour l’encadrement. L’exécution peut être continue ou fractionnée, à temps plein ou partiel, en soirée ou le week-end selon vos besoins. Ce dispositif concerne les hommes et femmes, majeurs et mineurs de plus de 16 ans.
5 bonnes raisons d’accueillir une personne en TIG
- Donner à une personne l’opportunité de reprendre confiance et de s’insérer dans la société
- Confier au tuteur une mission valorisante qui donne encore plus de sens à son métier
- Contribuer à l’œuvre de la justice et à l’action collective de prévention de la délinquance, pour la sécurité de tous
- Bénéficier d’un appui pour réaliser vos missions grâce aux équipes du ministère de la Justice
- S’engager dans une action socialement responsable et contribuer à une société plus inclusive
Intéressé par l’accueil d’un TIG ?
Retrouvez les référents TIG de votre département sur www.atigip-justice.fr/regions